Et sinon, qu’est-ce qu’on mange ?

La rubrique des plantes comestibles

En mars, le printemps reprend ses droits ! Il y a tellement de plantes sauvages que l’on peut consommer en ce moment qu’il est difficile de choisir.

Mes préférées sont la cardamine hérissée et la petite pimprenelle :

  • Cardamine hérissée (Cardamine hirsuta)

Avec son petit goût épicé, comme souvent dans la famille des brassicacées, elle se mange bien en accompagnement dans les salades, mais on peut aussi la mettre dans les soupes !

On la trouve au tout début du printemps.

On la reconnaît facilement : ses feuilles sont essentiellement en rosette, avec des folioles arrondies dont la dernière est plus grande. Sa tige est en général glabre, et ses petites fleurs blanches ont 4 pétales en croix.

  • Petite pimprenelle (Sanguisorba minor)

Son goût proche du concombre la rend savoureuse dans un yaourt salé. On la trouve presque toute l’année, et on consomme les jeunes feuilles avant l’apparition de la tige. Elle est bien appréciée en condiment dans les salades.

Elle est facile à identifier : ses feuilles découpées sont disposées en rosette, et les lobes sont ovales et dentés. La tige anguleuse porte des fleurs en tête globuleuse vertes teintées de rouge.

Valérie Loubet

Prises de bec chez les oiseaux

Quand nous observons la nature, nous voyons des dizaines de sortes d’oiseaux. Ceux-ci sont de morphologie et couleur distinctes.

En regardant de plus près, nous nous apercevons qu’ils possèdent des becs très différents. Ils peuvent se classer en plusieurs catégories. Ceci s’explique par leur régime alimentaire personnel.

De nombreux passereaux ont un bec court, conique et fort pour broyer les graines.

Bouvreuil pivoine
Pinson des arbres
Moineau domestique

Une partie des échassiers possèdent un bec long, fin et puissant pour attraper poissons et batraciens qui figurent à leur menu.

Héron cendré
Héron pourpré
Grande Aigrette

La famille des palmipèdes a un bec large et plat pour filtrer l’eau et ingurgiter les herbes. Ils passent leur temps à fouiller les herbiers à la recherche des meilleures plantes.

Canard colvert
Canard souchet
Nette rousse

Voici une petite palette des formes de becs permettant à chaque espèce de se sustenter. Il y en a encore beaucoup d’autres. Pour les découvrir : rendez-vous cet automne au prochain épisode !

D’ici là, n’hésitez pas à observer tous ces oiseaux magnifiques chacun dans leur genre. Franchissez le pas de l’entrée des réserves naturelles (en respectant les consignes de discrétion et de propreté), regardez autour de vous. Vous serez surpris de voir toute la variété d’espèces existantes.

Texte et photos : Jean-Loup Gaillard

Mes plus belles rencontres avec les renards en duos

Janvier et février sont les mois ou l’on a le plus de chance de rencontrer des renards en binômes. C’est en effet la période où le rut commence chez cet animal.

L’observation de l’espèce peut alors sembler plus facile du fait de l’insouciance du moment, mais il ne faut pas oublier que l’addition de 2 regards peut vite repérer notre présence et compromettre nos chances de belles images.

L’émotion provoquée est double mais attention au mouvement malencontreux, au moindre bruit ou au vent qui tourne!

Pour éviter le minimum de dérangement, mieux vaut être un peu loin de la scène, comme ici sur les sommets du Jura. 

Repos bien mérité
Déclaration sauvage
Chacun sa route

Autre rencontre un peu lointaine en plaine avec ces images, prises tôt le matin avec peu de lumière. Il s’est écoulé tout de même 55minutes entre la première et la dernière photo !

Parfois, sans chercher de proximité, les animaux viennent d’eux-mêmes devant le photographe. Cela s’appelle avoir de la chance, chance provoquée par les nombreuses heures passées à l’affût !

Ici c’est un écureuil dans l’arbre qui vient perturber la rencontre!

Les rencontres peuvent aussi se faire pendant l’été. Ici, nous sommes au mois d’août 2015, les jeunes de l’année sont déjà bien grands ! Cette rencontre m’a particulièrement touché de par ses moment de tendresses sauvages

Texte et photos: Gilbert Fortune

Sortie “oiseaux hivernants” à Motz

Le 15 février dernier, Les ARN ont renouvelé la sortie découverte des oiseaux d’eau hivernants à Motz, initiée l’an dernier. Cette année, la sortie a eu moins de succès. Nous nous sommes retrouvés à 5 motivés pour arpenter cette petite base de loisirs située au bord du Rhône, à la confluence avec le Fier. Le soleil était de la partie.

Équipés de 2 longues-vues pour 5 personnes (du grand luxe !), nous avons dès le début de la sortie effectué notre plus belle observation : un râle d’eau qui s’est laissé admirer au bord de la roselière devant nous durant un long moment. Cet oiseau, de la même famille que la poule d’eau et la foulque, possède de très belles couleurs et vit en général bien caché dans la végétation. Il se montre peu, en revanche il se manifeste souvent par son chant typique, faisant penser à « un cochon que l’on égorge » !

Râle d’eau avec ses belles couleurs bleutées et son bec rouge-orangé

En poursuivant le long du sentier de promenade, nous avons retrouvé, comme l’an dernier, pas mal de sarcelles d’hiver, ainsi que d’autres canards comme le colvert, le fuligule morillon et le harle bièvre. Ce dernier est un canard atypique qui possède un long bec fin et “cranté” lui permettant de capturer des poissons.

Femelle de Harle bièvre

Dans les arbres bordant le Rhône, malgré une activité assez restreinte des petits passereaux, nous avons pu détecter plusieurs oiseaux :  merles, mésanges, pinsons, rougegorges…

Pinson des arbres

La fin de la promenade a été l’occasion d’observer quelques grands cormorans, et aussi de retrouver le Tadorne Casarca. Ce beau canard orange/roux n’est normalement pas présent naturellement chez nous, et est sans doute originaire d’oiseaux échappés. L’an dernier, il était exactement au même endroit !

Tadorne casarca
Grand cormoran

Texte et photos: Jean-Christophe Delattre